
El Ministerio de Salud y la Protección Social certifica a DIAGNÓSTICO E IMÁGENES DEL VALLE IPS S.A.S. Se encuentra habilitada para prestar los servicios de salud.
Adoptado mediante circular 0076 de 02 de Noviembre de 2007
El Ministerio de Salud y la Protección Social certifica a DIAGNÓSTICO E IMÁGENES DEL VALLE IPS S.A.S. Se encuentra habilitada para prestar los servicios de salud.
Adoptado mediante circular 0076 de 02 de Noviembre de 2007
Voici une tribune redigee avec Clara de BORT, directrice d’hopital, ancienne correspondante Sante a la Mission interministerielle de Lutte contre nos violences faites aux jeunes filles, Beatrice KAMMERER, presidente et fondatrice de l’association d’education populaire Les Vendredis Intellos, et Marie-Helene LAHAYE suite a l’affaire des touchers vaginaux sur patientes endormies, et soutenue par une cinquantaine de personnalites.
En tant que sage-femme humaniste, feministe, il me paraissait evident de m’associer a votre demarche.
Pour celles et ceux qui souhaiteraient egalement s’associer a votre demarche vous pourrez trouver ici une petition a signer et relayer.
Alors, pourquoi, en gynecologie-obstetrique, en 2014, limite 2015, entend-on bien l’ensemble de ces “on m’a dit que” ?
Une autre reponse me vient a travers la theorie des “tiroirs d’la communication”.
En effet, lors du lei§ons sur la communication au DIULHAM, Ingrid Bayot nous avait explique ce qu’elle appelait “les tiroirs en communication”.
Elle nous expliquait que si on donne des conseils, quels qu’ils soient, on piochait tantot dans un tiroir, tantot dans un autre. En tant que specialises de sante, nous ne devrions jamais nous servir du tiroir 1 (ou disons plutot que nous devrions bien le connaitre pour ne point nous laisser parasiter). Le 2 parait ideal Afin de repondre a toutes les exigences des codes de deontologie. Sauf que c’est trop restrictif. Ne donner que des etudes peut tres vite obtenir l’effet inverse. Ingrid Bayot nous avait explique que l’ideal, c’etait d’identifier son tiroir 1, de se nourrir du 2 et d’utiliser le 3 pour l’adapter a CE patient.
L’hopital, son fronton, ses gens qui passent le temps dans la grisaille d’une journee sans fin : une femme enceinte de le quatrieme enfant, rayonnante, le bide pointant, levant son visage par ce ciel qui allait bientot accueillir le enfant pres de naitre. Arrive une autre femme, les traits fatigues d’une garde non encore terminee, une tasse d’un mauvais sirop Afin de lui rechauffer les mains et plus i nouveau. Sourire d’la premiere : “Bonjour, vous etes sage-femme, n’est-ce pas ? Je vous ai croisee lors une naissance ma fille, il me semble.” Le sourire fatigue en seconde : “Oui, c’est possible. Tout se marche bien pour vous ?” Le sourire se transforme en gemissement, mais le regard confirme : bien se marche beaucoup, et elle peut repartir, revenir donner l’existence. Notre sourire se fige, les larmes paraissent refoulees, ameres mais habituelles : “si juste, elle avait pu, ne serait-ce qu’une seule fois. ” que dire ? Que Realiser ? Comment justifier que quelques puissent et d’autres non ? Les contes de fees n’existent gui?re.
Le sourire se fige, le bide plein de vie rentre autant qu’il le est en mesure de, dans l’espoir de ne pas blesser votre bide desireux de vie. Que dire ? Que faire ? Comment justifier que la plupart puissent et d’autres non ? Les contes de fees n’existent gui?re.
Un banc sur la pelouse, baigne via le timide soleil de la fin d’hiver : une femme enceinte de son deuxieme enfant, rayonnante, son bide pointant, attendant avec patience son compagnon qui a emmene leur gamin faire du toboggan. Arrive une autre cherie, l’air perdue, une liasse de papiers a mon tour. Sourire d’une premiere : “Bonjour.” L’absence de sourire une seconde : “Non, ce n’est gui?re un delicieux jour. On n’y arrivera, je n’y arriverai pas. Manque seule. Ils disent que ca peut marcher avec une FIV. Mais si ca pourra marcher ainsi, pourquoi ca roule pas normalement ? Et si ca marchait jamais ? Tout ca concernant rien ? Est-ce que je pourrai le supporter ? Les piqures ? L’hopital ? Peut-etre est-ce votre signe ? Peut-etre ne devons-nous jamais etre parents ? Peut-etre serions-nous de mauvais parents ?” Le sourire se fige, elle ne bouge plus, tentant de se rendre la plus invisible possible et priant afin que son gamin ne l’appelle pas a i§a precis. Mes larmes coulent, une main tend 1 mouchoir. Que affirmer ? Que faire ? Comment justifier que la plupart puissent et d’autres non ? Mes contes de fees n’existent nullement.